Site 1

  • Généralités sur le site

La Montagne de Lure recèle d’une biodiversité exceptionnelle  de part sa situation géographique située à la croisée des climats méditerranéens et alpins. Cette montagne est aussi au centre de plusieurs usages ancestraux (cueillette, exploitation forestière, élevage etc.) qui ont façonné les paysages et contribué à la richesse des patrimoines naturels et culturels du massif. A présent, le tourisme tient une place prépondérante dans le panel des activités qui s’y exercent.

 

Un peu d'histoire

A l’époque où les activités agro-sylvo-pastorales étaient au cœur de l’économie des montagnes préalpines de Haute-Provence (XVIIème et le début du XXème), la Montagne de Lure arborait une physionomie en mosaïque composée de cultures de céréales et de parcours pastoraux pour les élevages locaux et transhumants.

Bien que la Montagne de Lure de part ses reliefs abruptes et accidentés n’ait pas été aussi exploitée que d’autres massifs alpins, la forêt a été grandement exploitée pour faire du charbon (jusqu’au XXIème siècle) et du bois de chauffage. La déprise agricole et pastorale couplée à la diminution des besoins en bois ont favorisé l’expansion de la forêt qui domine aujourd’hui largement le paysage.

Le massif a été jusqu’au XIXème siècle un territoire privilégié de l’ethnobotanie et le paradis des herboristes qui cueillaient les plantes médicinales et aromatiques pour l’approvisionnement des boutiques d’apothicaires de la région. Les plantes de la Montagne de Lure étaient même réputées dans toute d’Europe. A la fin du XIXème les versants les plus secs cultivent la lavande, plante indigène du massif. La cueillette sauvage est progressivement abandonnée au profit de la culture de variétés hybrides pour la production d’huiles essentielles.

 

Et aujourd'hui

La Montagne de Lure reste une terre de transhumance, les pelouses sommitales de Lure accueillent pour la saison d’estive à partir du mois de juin un troupeau d’ovins qui arpente les crêtes jusqu’en octobre.

La gestion sylvicole constitue une activité prépondérante. La forêt couvre près de 70% du site Natura 2000 qui est propriété de l’Etat (forêt domaniale) et des communes (forêts communales) gérées par l’Office national des forêts (ONF). Sur les contreforts du massif hors périmètre Natura 2000, la forêt est en majorité privée.

 L’essor du tourisme est en partie du à la proximité avec les grandes agglomérations et à sa facilité d’accès.

Sillonnée par un réseau de sentiers, la montagne de Lure est un territoire attractif pour les activités sportives de plein air : randonnées pédestres, à vélo, à VTT, à cheval etc. La randonnée pédestre est la forme de tourisme la plus développée et la mieux répartie car traversée par plusieurs grands itinéraires : GR6, Grande traversée des préalpes (GTPA), le GR de pays 946 et le sentier du Moine de Lure et de nombreux sentiers de petites randonnées inscrits au Plan départemental des intinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR). 

L’hiver la montagne permet la pratique des randonnées à raquettes, de ski de randonnée, ski nordique et de ski alpin à la station familiale de Lure, ouverte en 1934 et la plus ancienne des stations du département.

Des animations événementielles sont organisées tout au long de l’année par les acteurs du territoire pour valoriser les atouts sportifs du massif.

C’est aussi une montagne privilégiée pour la pratique de l’astronomie grâce à un observatoire installé près du sommet de Lure à 1 600 mètres d’altitude.